Le 23 mars dernier, on assistait, émus et fiers, au tout premier défilé de @ibraseli, styliste et modéliste franco-tchadien, dans le cadre majestueux du @palaisdelaportedoree, en marge de la @parisfashionweek. Un lieu chargé de sens, pour un moment fort : la présentation de sa première collection, « Chemin de vie ».
UNE COLLECTION COMME UN MANIFESTE
Sur le podium, pas de silhouettes standardisées : mais des corps, des voix, des histoires qu’on ne voit que trop rarement dans la mode. Brahim a fait défiler des personnalités puissantes comme @marie_patouillet (athlète paralympique), @sorayagarlenq (actrice engagée) ou encore @lola_dragonessvonflame, muse de Mugler et icône queer des nuits parisiennes.
Une mise en lumière radicale, joyeuse, assumée.
“Les marques ne sont pas encore prêtes”
Dans l’interview que nous avons réalisée juste après le show, Brahim nous confie être à la fois fier et soulagé. Fier d’avoir mené ce projet jusqu’au bout, soulagé d’avoir pu enfin faire exister ce qu’il porte depuis des années.
Il le dit sans détour : “Certaines marques utilisent des mannequins noirs juste pour cocher une case, pour paraître inclusives, mais ce n’est pas sincère. La vraie inclusion, elle va au-delà de l’image.”
Avec « Chemin de vie », il refuse la façade. Il propose une mode libre, honnête, inspirée du monde de la nuit, de la fête, des marges – là où les corps s’expriment sans filtres.
UN PARCOURS QUI N’A PAS TOUJOURS ÉTÉ SIMPLE
Derrière cette réussite se cache un parcours semé d’embûches. Il nous parle aussi, avec pudeur, de ses relations avec ses parents, pas toujours faciles à gérer dans ce chemin artistique.
Mais aujourd’hui, il est debout, entier, et fier d’avoir tracé sa propre route.
ET APRÈS ?
La suite ? Elle s’annonce ambitieuse, engagée, et toujours plus libre. Brahim nous a confié travailler déjà sur ses futurs projets, avec un seul mot d’ordre : continuer à bousculer les codes.
Un immense merci à lui pour sa confiance, pour son temps, et surtout pour ce moment de grâce et de vérité.
BISOUS,