“MBIFE”, dernier bijou visuel de Tiakola en collaboration avec Genezio, n’est pas qu’un simple clip. C’est une célébration. Celle de la beauté noire. De ses codes. De sa dignité. Le tout, mis en image dans un univers entre tradition africaine, tendresse urbaine et esthétique maîtrisée.
Une Afrique mise en avant avec subtilité
Dès les premières secondes, le clip installe un décor solaire, chaleureux, profondément ancré dans des références culturelles africaines. Les femmes y sont mises en lumière : drapées de tenues traditionnelles, bijoux en or, coiffures sculpturales… Ici, la mode devient un vecteur de mémoire.
Les pagnes colorés, les boubous fluides, les tresses symboliques… tout dans le stylisme des figurantes évoque l’élégance et la puissance de l’héritage africain. Il ne s’agit pas d’exotiser, mais de rendre hommage. Et c’est réussi.
Une esthétique douce et respectueuse
Loin de l’hypersexualisation souvent présente dans les clips urbains, MBIFE prend un virage tendre, poétique. La caméra capte des gestes simples, des regards, des sourires. La lumière dorée souligne les carnations, les textures naturelles, les expressions vraies.
Le clip évite la surenchère. Il privilégie la sincérité. On ressent une volonté claire de mettre en valeur sans fétichiser, de montrer sans objectifier.
Le message porté par les paroles
Le mot “mbife” signifie “je t’aime” en lingala. C’est toute l’intention du clip : dire l’amour. Pas seulement celui d’un homme pour une femme, mais aussi celui d’un peuple pour son identité, d’un artiste pour ses racines.
Entre les couplets mélodieux de Tiakola et le timbre rugueux de Genezio, se dessine une déclaration multiple : amour, respect, transmission.
Mode & représentation : un clip à lire entre les lignes
Le stylisme ne se contente pas de faire joli. Il communique. Il raconte :
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La robe wax d’une figurante évoque la transmission entre mères et filles.
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Les bijoux dorés rappellent les codes d’apparat traditionnels de l’Afrique de l’Ouest.
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Les coiffures en tresses ou chignons deviennent des couronnes.
C’est un véritable travail de direction artistique, à la croisée de la musique, de la mode et de l’identité.
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